Sarah Achieng sautille sur le béton. Comme montée sur ressorts, elle saute en avant et en arrière, évite, attaque. L’endroit où elle apprend aux jeunes filles à boxer est une petite salle de sport avec un toit en tôle et du crépi qui s’effrite. Un refuge pour enfants en plein cœur du bidonville de Kariobangi. Depuis cinq ans, Sarah Achieng travaille avec Boxgirls Kenya, qui compte 2 000 protégées à Nairobi et aux alentours. Cette organisation bénéficie du soutien de Laureus Sport for Good.